Le Monde selon...PRIBRAM

 Pour Pribram, nos cerveaux construisent une réalité « concrète » irréelle et la réalité objective n'est qu'un leurre. L'univers n'est qu'une gigantesque illusion, un hologramme.

 

 Karl Pribram, neurochirurgien américain, remet en cause les recherches de Wilder Penfield dans les années 20 et les conclusions qu'il en tire : les souvenirs seraient localisés à un endroit précis du cerveau. (il donne d 'ailleurs le nom d'engrammes à cette empreinte, cette trace laissée par les événements vécus par les personnes.)

 

 Penfield, neurochirurgien canadien, avait réalisé des recherches sur des patients épileptiques à l'aide d'électrodes qu'il plaçait sur leur cuir chevelu. Chaque stimulation d'une partie du cerveau faisait resurgir toujours les mêmes souvenirs. Il semblait que chaque souvenir possédait sa « propre zone » dans le cerveau.

 

 En 1946, Pribram travailla avec Karl Lashley, un neuropsychologue américain qui cherchait ces engrammes depuis... trente années déjà, et ce malgré une multitude d'expérimentations sur toutes sortes d'espèces. Pribram constata que « non seulement Lashley n'était toujours pas arrivé à produire la moindre preuve de l'existence des engrammes, mais que ses recherches semblaient bien au contraire saper une à une les découvertes de Penfield . »

Les expériences de Lashley consistaient à entraîner des rats à accomplir un certain nombre de tâches comme sauter des tremplins. Puis il brûlait avec un fer à friser (âme sensible s'abstenir...) les parties du cerveau des rongeurs qu'il voulait éliminer. Même s'ils étaient souvent physiquement amochés, les rats se rappelaient exactement ce qu'ils avaient appris.

 

 Pour Lashley, le mystère s'épaississait : comment cette mémoire « tout entière dans chaque partie » fonctionnait?

 

 Pour Pribram, deux hypothèses se présentaient : soit les souvenirs étaient en dehors du cerveau, soit ils étaient dénués de localisation spécifique et distribués dans l'ensemble du cerveau.

 

 Quand Pribram, dans les années 60, tomba sur un article du physiologue Sir John Eccles traitant d'une relation entre l'imagination et des micro-ondes dans le cerveau et, une semaine plus tard , sur celui d'un ingénieur de l'université du Michigan, Emmet Leith, traitant de rayons laser séparés en deux et d'holographie optique (voir hologramme), l'illumination surgit alors.

 

 Pribram vit dans la plaque holographique une métaphore du mode de répartition des souvenirs dans le cerveau abritant, dans chacune de ses parties, de quoi reconstruire un souvenir dans son intégralité.

L'analogie est fascinante! Un cerveau-hologramme...

 

 Lashley avait remarqué que les centres optiques offraient une incroyable résistance à l'éradication chirurgicale. Un rat continue de pouvoir exécuter des tâches exigeant un très haut niveau de compétence optique, même amputé à 90% de son cortex visuel.

 

 Pribram montra même qu'il était possible de sectionner 98% des nerfs optiques d'un chat sans sérieusement diminuer son aptitude à des tâches visuelles complexes.

 

 Le cerveau, comme un hologramme, est capable d'emmagasiner d'énormes quantités d'informations dans un très petit espace, de même qu'un seul centimètre cube de film holographique peut contenir jusqu'à dix milliards de bits d'informations.

 

 Pour Pribram, le véritable sens de sa découverte était la capacité unique des ondes quantiques à mémoriser globalement et en trois dimensions une grande quantité d'informations.

 

 Notre cerveau devait lire l'information et en déduire son image du monde.

 « Selon la théorie de Pribram, lorsque nous observons le monde, c'est sur un plan beaucoup plus profond que nous le pensons. En premier lieu, notre cerveau se parle à lui-même, ainsi qu'au reste du corps, non pas en employant des mots, des images, ni encore des bits ou des impulsions chimiques, mais dans un langage d'ondes interférentielles, un langage de phase, d'amplitude et de fréquence, éléments qui appartiennent tous au domaine du spectre. Nous percevons un objet parce que nous entrons en résonance avec lui, nous nous syntonisons sur lui. Appréhender le monde, c'est littéralement être sur la même longueur d'onde que lui. » nous dit Lynne Mc Taggart. « Imaginez que le cerveau soit un piano.

 

 Quand nous observons un objet, des zones du cerveau se mettent à vibrer à des fréquences particulières. Au moment où l'attention est activée, le cerveau appuie sur des touches, dont le marteau va frapper les cordes qui émettent sur une certaine longueur d'onde et à une fréquence donnée. Cette information est ensuite relevée par les circuits électrochimiques habituels du cerveau, de la même manière que les vibrations des cordes du piano viendraient résonner dans tout le piano. »

 

 « Dans un sens, l'holographie n'est qu'une sténo pratique des ondes interférentielles. En d'autres termes, c'est le langage de l'univers informé. »

 

 Pribram est donc convaincu que notre cerveau construit mathématiquement une réalité « solide » par l'intermédiaire du domaine de la fréquence, tout comme le modèle holographique possède une aptitude à la formalisation mathématique.

 

 Lorsque nous observons un objet, nous ne voyons pas l'image à l'arrière de notre cerveau mais bien en dehors de notre corps et en trois dimensions. Pou Pribram, il se pourrait bien que nous construisions et projetions l'image virtuelle d'un objet dans l'espace à l'endroit même où se trouve l'objet réel : nous ferions coïncider ainsi, l'objet et la perception que nous en avons.

 

 Comme dans le cas de l'hologramme, notre œil converti des tracés interférentiels en images tridimensionnelles que nous projetons dans l'espace : nous pouvons alors dire que notre image du monde est en somme une création virtuelle.

 

 Cette nouvelle approche de la réalité atteint son apogée avec le rapprochement des travaux de Pribram et ceux de Bohm.

 

 La synthèse des deux visions aboutirent au Paradigme Holographique pou lequel le « monde objectif » des choses que nous percevons n'est qu'une interprétation d'une Réalité qui n'est pas celle que nous connaissons. Le cerveau, en choisissant seulement certaines sortes de fréquences et en les transformant mathématiquement en des perceptions sensorielles, nous livre tout simplement une réalité secondaire, une holographie floue de fréquences.

 

 Bienvenue dans le Filet de la Maya, un monde d'une parfaite illusion...

Les travaux de Pribram laissent enfin entendre que la perception se déroule à un niveau beaucoup plus fondamental de la matière, celui de la particule quantique. Ce que nous voyons n'est pas l'objet en soi mais leur information quantique et nous en construisons une image.

 

 Cette perception du monde découle de la syntonisation (ajustement de fréquence) avec le fameux vide quantique ou éther ou champs du point zéro.

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