« Les gens font une distinction entre le Bien et le Mal, mais il n'y a ni Bien ni Mal existant séparément. Ceux qui suivent le chemin de l'Illumination ne reconnaissent pas une telle dualité, et cela les conduit à ne pas trop louer le Bien, ni condamner le mal, ni le contraire. » L'enseignement de Bouddha.
Nous avons vu ultérieurement que le temps dans un univers holographique était parfaitement illusoire. Il en est de même pour l’espace. Une expérience hors du corps (Le plus souvent dénommées OBE pour Out-of-Body Experiences), est ce moment où votre conscience active se détache du corps physique en acquérant la capacité de se transporter en d’autres lieux.
Comme le précise le Dr Kenneth Ring, « le réel holographique ne devient expérimentalement accessible qu’à compter du moment où la conscience est affranchie de toute dépendance à l’égard du corps physique. Aussi longtemps qu’elle lui reste liée, qu’elle en épouse les modalités sensorielles, le réel holographique n’est au mieux qu’une construction de l’intellect. Il faut être libéré du corps pour en avoir une expérience directe. C’est pourquoi les mystiques parlent de leurs visions avec tant de certitude et de conviction alors que ceux qui n’ont pas eu personnellement accès à ce royaume demeurent sceptiques ou indifférents ».
Lorsque le sujet des expériences hors du corps est traité, il est un nom que personne n‘omet de citer : celui de Robert MONROE. En 1958, suite à son premier « voyage hors de son corps », cet américain ne réalisa tout d’abord pas ce qui lui arrivait. Il s’est sincèrement demandé s’il n’ était pas devenu fou.
Ingénieur en acoustique, businessman, propriétaire d’une chaîne de radio, le monde sembla lui tomber sur la tête. Il alla immédiatement consulter son médecin, persuadé d’avoir une tumeur au cerveau. Ce n’est qu’au bout de quelques années, ses « sorties nocturnes » n’ayant jamais cessées, qu’il changea radicalement de vie. Après avoir réglé l’ensemble de ses affaires, il créa un centre de recherches ou il étudia expérimentalement le phénomène.
Sa motivation première fut de faire partager au plus grand nombre ses expériences hors du corps. Il fallait tout d’abord déterminer les conditions nécessaires à sa réalisation. MONROE savait que tout se passait juste avant le sommeil, cet « état physiologique périodique de l’organisme, du système nerveux notamment, pendant lequel la vigilance est suspendue. (On distingue une phase de sommeil lent, profond et réparateur, et une phase de sommeil paradoxal caractérisée par le rêve.) » Tandis que nous nous endormons, les ondes cérébrales se modifient. Les ondes alpha disparaissent par degrés à mesure que le rythme se ralentit jusqu’aux longues et calmes ondes delta, d’un à trois cycles par secondes, caractéristiques du profond sommeil.
Pour MONROE le but était d’ atteindre un équilibre entre un corps qui dormait profondément et une conscience parfaitement éveillée. Comme le raconte Pierre JOVANOVIC, « Robert MONROE trouva la solution en 1975 grâce à la stéréo : en envoyant un son de 200 hertz à l’oreille gauche et un autre de 208 hertz à l’oreille droite, il découvrit que le cerveau effectuait une soustraction. Les hémisphères gauche et droit annulaient les deux fréquences pour ne garder que la différence, soit 8 hertz. Après diverses expériences, MONROE valida le concept : le cerveau se mettait bien au diapason (à 8 hertz par exemple ) et s’autoprogrammait aussitôt en relaxation. Si l’oreille n’interprétait pas le son, en revanche elle l’entendait parfaitement. Il fabriqua ses premières cassettes et les testa sur ses étudiants. Concrètement, on entend d’abord une note uniforme dans l’oreille gauche, rejointe ensuite par une autre note uniforme dans l’oreille droite. On a alors l’impression d’entendre des vagues de sons. En les combinant, le cerveau entreprend alors son travail classique, c’est-à-dire qu’il endort le corps, comme si tout se passait normalement ; En revanche, l’esprit demeure parfaitement éveillé, ce qui se traduit vraiment par un corps engourdi. A partir de là, les ouvertures vers d’autres niveaux pouvaient vraiment commencer. Invité comme conférencier en 1977 à l’institut Esalin de Big Sur (Californie), MONROE décida d ’expérimenter son invention brevetée, baptisée HEMI-SYNC, sur une quarantaine de personnes. Le succès dépassa toutes ses espérances et l’appareil finit par être utilisé un peu partout. Même l’armée américaine a découvert qu’en soumettant les recrues à quelques séances, leurs performances à l’ entraînement enregistraient des progrès stupéfiants. Mais le travail le plus important de Robert MONROE résida dans son acharnement a essayer d’ apprendre le voyage hors du corps a tout ceux qui voulaient bien lui faire confiance.
Depuis 1981, plus de huit mille personnes se sont ainsi succédées sur les matelas d’eau à très haute teneur de sel des cabines insonorisées. Le sujet est bardé d’ électrodes sur les doigts, sur le corps et bien entendu sur la tête , tous reliés à une tour de contrôle informatique permettant de surveiller le « voyage » hors du corps et de le ramener immédiatement en cas d’émotion trop violente. Un journaliste de NEEWSWEEK sortant de la cabine, a passé deux heures en larmes, après une rencontre avec le … CHRIST ! »
« Peu importe de savoir si ces milliers de personnes avaient eu affaire à des Séraphins, Puissances, Archanges ou autre chose, ce sont bien des manifestations d’un autre type » précise JOVANOVIC. Ce dernier rencontra MONROE en Virginie. Les grandes lignes des propos recueillis sont les suivantes : « Voyez vous, chacun de nous dispose d’environ deux mille vies antérieures qui reposent en nous. L’expérience acquise dans chacune de ces vies constitue un être à part, différent. Pour moi, votre Ange Gardien, c’est vous-même, cette partie de vous-même qui possède la mémoire et l’expérience de vos vies antérieures. Ce groupe de vies antérieures dispose d’une puissance et d’une connaissance considérables grâce aux expériences regroupées. Il est alors capable de faire des véritables miracles dans la vie physique.
Être éveillé, c’est ne pas avoir peur, ne pas craindre. Les gens sur cette terre ont peur de la mort parce qu’ils ne sont pas certains de ce qui les attend après. Mais il faut comprendre que l’on ne meurt pas, on change simplement de réalité ».
Nous pouvons trouver des témoignages d’OBE à toutes les époques de l’Humanité ; de l’Egypte ancienne à la Chine, des philosophes grecs à l’époque médiévale, dans pratiquement toutes les religions, toutes les croyances, nous avons trace de ces phénomènes.
Alors comment concilier une vision scientifique pour laquelle le siège de notre conscience se trouve belle et bien dans notre cerveau avec l’ aptitude incroyable de cette dernière à se mouvoir, pratiquement dans n’importe quel lieu, en s’affranchissant totalement du corps physique?
Tout simplement en transposant le « scénario » dans un univers holographique où tout est non-local, conscience incluse. Ainsi, à l’aide de cette nouvelle approche du phénomène, les innombrables témoignages recueillis prennent une tout autre résonnance. De même la plasticité de la forme adoptée par le sujet lors de son expérience, pourrait-être un hologramme adapté aux croyances, aux attentes de ce dernier.
La forme adoptée par le « voyageur » varie et peut tout aussi bien prendre l’apparence d’un double similaire au corps physique laissé derrière lui ou toutes sortes d’éléments allant du nuage d’énergie à l’invisibilité la plus totale.
Pour Monroe, au travers de toutes ces expériences, il n’y a qu’une seule réalité : « celle d’un système vibratoire composé de plusieurs fréquences en interaction et résonnance ».
Pour Talbot, « à l’instar de toute chose dans un univers de cet ordre, nous ne sommes en définitive qu’un phénomène fréquentiel converti par notre esprit en formes holographiques, variées ».
Pour Hunt, le siège de la conscience n’est pas le cerveau mais un champs énergétique plasmoholographique qui imprègne le corps physique et le déborde.
A la lecture de certains témoignages, il est étonnant de constater que certains expérimentateurs peuvent s’affranchir de la notion du temps: passé ou avenir, la question n’a alors plus lieu d’être. Nous retrouvons là à nouveau un aspect purement holographique mais…
A suivre !
*P. Jovanovic, Enquête sur l’Existence des Anges Gardiens, Ed. Filipacchi, 1993.
*D. Meurois et A. Givaudan, Récits d’un Voyageur de l’Astral, Ed. Amrita, 1980.
*R.A. Monroe, le Voyage Hors du Corps, Ed. du Rocher, 1989
*A.J. Marillac, le Temps Paranormal : Voyage au-delà du Corps, Ed. Quebecor, 2005.
*M. Talbot, L’Univers Est un Hologramme, Ed. Pocket, 1995.
PSYCHOLOGRAMME
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