PSYCHOLOGRAMME

« La physique nouvelle présente un commencement de preuve que nos pensées humaines sont reliées à la nature par des connexions non locales : ce qu'une personne choisit de faire dans un endroit semble immédiatement avoir un effet sur ce qui se passe ailleurs dans l'univers. Cet aspect non local se comprend quand on conçoit l'univers non pas comme un ramassis de petits morceaux de matière, mais plutôt comme un ensemble de 'bits d'information' en expansion. » Henry Stapp.


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Un grand nombre d'éléments nous conforte donc dans cette idée que notre conscience peut s'affranchir du corps physique et se localiser en n'importe quel lieu où elle choisit de le faire. Notre pensée scientifique ne peut expliquer de tels phénomènes alors que le concept holographique, de part sa non-localisation peut nous donner une réponse. En effet dans un univers holographique aucun objet, aucune forme de matière telle qu'elle soit, et aucune conscience n'a d'emplacement défini : tout y est non localisé.

 

 Selon Pribram, notre conscience est holographique. Ce neurochirurgien se passionne pour le fonctionnement cérébral et plus particulièrement pour le mode de stockage des souvenirs dans le cerveau. Pour Pribram, la mémoire procèderait d'un fonctionnement global plutôt que d'être confinée dans des zones spécialisées dans le cerveau.

 

 Le scientifique Karl Lashley a mis en évidence que quelque soit la partie du cerveau d'un rat qui lui avait été enlevée, son ancienne mémoire persistait. Pour Pribram, des mécanismes bioélectriques basés sur le principe holographique sont mis en jeu lors d'une stimulation globale. De la même façon que l'interférence de la lumière du laser croise la totalité de la partie du morceau du film contenant l'image holographique, les souvenirs sont enregistrés dans les modèles de l'influx nerveux croisant la totalité du cerveau.

 

 Le cerveau serait lui-même un hologramme et pourrait de ce fait stocker un nombre impressionnant de souvenirs de l'ordre de 10 milliards de bits d'informations durant une vie entière.

 

 Ainsi ressort de ce modèle de la conscience holographique que notre cerveau analyse des informations issues de champs de fréquence situés à des niveaux de réalité infiniment supérieurs à celui de notre espace/temps classique.

 

 Un analyseur de fréquences. mais dont l'accès aux champs de fréquences est perturbé par nos fameux filtres cérébraux (sensoriel, culturel, personnel.).

 

 De même que chaque partie d'un hologramme est interconnecté au Tout, chaque partie de l'information cérébrale est instantanément croisée avec toutes les autres parties. La vue d'un objet, une odeur particulière, une douce mélodie et voilà notre esprit en proie instantanément à toutes sortes de souvenirs, pouvant s'enchainer, s'entrecroiser.

 

 Pribram nous dit que le cerveau utilise des principes holographiques pour convertir mathématiquement les fréquences perçues de la façon dont il ressent le monde avec nos perceptions intérieures.

 

 Le cerveau construirait donc une « réalité concrète » irréelle en interprétant les fréquences, évitant certes une surcharge d'informations de notre conscience, mais en interposant ensuite des filtres, sélectionnant telles ou telles fréquences et les restituant en des perceptions sensorielles. De ce fait se retrouve anéantie toute existence d'une réalité objective. 

 Pour Bohm notre conscience est impliée. S'appuyant sur les résultats expérimentaux, apparentés à l'expérience de pensée EPR, obtenus par A. Aspect en 1982, Bohm met à mal la réalité objective.

 

 Rappelons que la découverte d'Aspect permit de vérifier que les particules subatomiques (tels que des électrons) sont instantanément capables de communiquer entre elles, quelque soit la distance les séparant et cela en violant tout bonnement le principe d'Einstein disant qu'aucune communication ne peut se faire plus vite que la lumière.

 

 Bohm lui donne une toute autre explication sur le phénomène. Pour lui, la raison pour laquelle les particules subatomiques sont capables de rester en contact avec d'autres n'est pas parce qu'elles communiquent entre elles mais parce que leur séparation est une illusion. Ces particules ne seraient pas des entités individuelles mais seulement des extensions de la même base. Pour mieux en saisir la fabuleuse application, Bohm nous donne l'exemple suivant : l'illustration de l'aquarium.

 

 Prenons un aquarium dans lequel se trouve un poisson. Un observateur est témoin de la scène mais seulement par un moyen détourné : il est dans une pièce attenante et n'obtient des informations visuelles venant de l'aquarium que par deux caméras connectées, une sur l'avant de l'aquarium et l'autre sur son côté. En regardant les deux téléviseurs respectifs on peut supposer que le poisson sur chaque écran est une entité séparée, l'angle de vision étant différent. Peu à peu l'observateur prend conscience qu'il existe une certaine relation entre les deux éléments : lorsque l'un tourne, l'autre agit en correspondance.

La conclusion qu'il en tirera, ne connaissant pas la totalité du champs expérimental, est que les deux protagonistes de l'histoire communiquent bien instantanément l'un avec l'autre.

 

 Bohm apparente cette expérience à celle d'Aspect portant sur les particules subatomiques. Il existe un niveau de réalité plus profond auquel nous n'avons pas accès. Nous percevons par conséquent des « éléments » séparés qui à un niveau différent ne le sont pas. L'unité sous-jacente est holographique, l'univers lui-même est un hologramme où le concept d'espace/temps perd toute signification. Le passé, le présent et le futur de chaque particule élémentaire, y existent tous simultanément.

 

 En découle la théorie de D. Bohm sur la conscience : les particules élémentaires nous composant sont soumises aux lois d'un autre ordre de l'espace/temps, l'ordre implié, un univers différent de celui que nous appréhendons avec nos sens. Ce dernier n'est en fait que l'ordre déplié d'une réalité infiniment plus vaste.

 

 Bohm parle d'holomouvement, un hologramme à l'échelle cosmique, où la plus petite partie de ses composants contiendrait l'information du Tout.

 

 N'importe quel évènement, objet ou entité, observable et descriptible, quel qu'il soit, est abstrait, d'un flux uni, indéfinissable et immesurable : l'holomouvement.

 

 « Beaucoup des principes de la pensée homonymique peuvent être illustrés en utilisant, comme unique outil conceptuel, le stockage et la distribution de l'information dans un hologramme optique. »

« Je considère que l'essence de la notion de ce processus est donnée par la définition suivante : ce n'est pas seulement que tout est en train de changer ; tout est flux, c'est-à-dire ce qui est, c'est-à-dire le processus de devenir lui-même, alors que tous les objets, évènements, entités, conditions, structures, etc., sont des formes qui peuvent être abstraites de ce processus. »

 

 Il défend l'idée d'un ordre implié de l'univers, d'une conscience dans la matière.

 

 Selon Bohm, «  dans ses tréfonds, la conscience de l'humanité ne fait qu'un. C'est une certitude virtuelle, car, même dans le vide, la matière ne fait qu'un. Et si nous ne le voyons pas, c'est que nous ne voulons pas le voir. »

 Dans son essence l'holomouvement se développe dans l'unité et conserve toutes les caractéristiques d'un hologramme. Une telle vision n'est possible que si nous dépassons l'idée de séparation. La pensée est régie par la dualité : elle sépare, fragmente, oppose. Elle court le risque de constamment perdre de vue l'unité et l'englobant. Bohm ne nie pas la diversité mais ne conçoit son existence que dans l'unité.

 

 Il y a une erreur de l'intellect dans la fragmentation du réel. Cette erreur se perpétue dans une non-reconnaissance du Réel et cette non-reconnaissance enferme la pensée dans l'illusion. Selon Bohm, c'est cette illusion qui est à la racine de la plupart de nos problèmes.

 

 Nous ne pouvons plus nous étonner du fonctionnement holographique du cerveau puisque l'Univers lui-même repose sur des principes holographiques.

 

 Nous pouvons facilement aujourd'hui nous représenter un hologramme, mais le défi à relever est de comprendre que « cette fois nous ne sommes plus devant un hologramme, nous en faisons partie. »

Nous faisons partie de ce psychologramme...

 

 « Nous considérer comme un esprit-cerveau holographique en train de porter un regard extérieur sur un univers également holographique relève de l'abstraction. C'est encore une fois la tentative de séparer deux choses qui en dernier ressort ne peuvent l'être. »

 

Notre conscience procéderait donc en partie de l'ordre implié mais nos différents « filtres » personnels, sensoriels, culturels modifient notre perception de la nature profonde.

 

 Pour Bohm, ce qui nous semble désordonné pourrait bien ressortir à un «  degré d'ordre infiniment supérieur », au point de revêtir pour notre perception cet aspect de hasard.

 

 Bohm se sert d'un phénomène totalement original pour illustrer qu'un ordre puisse être manifeste (explicite) ou caché (implicite) : celui du cylindre de glycérine. L' expérience en soi est très simple : une goutte d'encre est introduite dans la glycérine dont est rempli un récipient pourvu d'un cylindre actionné par une manivelle. Si l'on fait tourner le cylindre, la goutte s'étire dans le liquide sirupeux puis disparait. Si l'on inverse le mouvement, celle-ci réapparait tout d'abord sous la forme d'un filet se rétractant sur lui-même pour reformer la goutte primitive.

« j'y vis tout de suite » dit Bohm, «  une illustration de la notion d'ordre puisque la goutte d'encre, dispersée dans la glycérine, conservait un ordre « caché » (c'est-à-dire non manifeste) susceptible de réapparaître lors de sa reconstitution, mais le langage courant aurait pu décrire cette diffusion comme un « désordre ». J'en vins donc à penser qu'il devait y avoir là l'indice d'une autre manière d'envisager l'ordre ».

 

 En parlant de Bohm, John P. Briggs et F. David Peat dans « Looking Glass Universe » écrivent les mots suivants : « On ne peut qu'être étonné du degré auquel a été capable de briser l'étroit carcan du conditionnement scientifique et de se dresser seul avec une idée radicalement nouvelle et proprement grandiose, un de ces concepts qui ont tout à la fois la cohérence interne et la puissance logique d'expliquer des phénomènes de l'expérience physique hautement divergents en se plaçant d'un point de vue totalement inattendu // C'est une théorie si intuitivement satisfaisante que, pour bon nombre de gens, si l'univers n'est pas tel que le décrit Bohm, il devrait l'être. »

 

 Un Paradigme Holographique à la hauteur de nos espérances, celles de toucher d'un peu plus prés la réalité.

 

 Pour Dutheil notre conscience est supralumineuse.

 

 Le biophysicien Régis Dutheil, associé à sa fille Brigitte, remettent en cause le dogme de la vitesse de la lumière et cela, en s'appuyant sur le discours de l'américain Feinberg. Celui-ci, tout en préservant la mécanique relativiste d'Einstein, considère pertinent l'existence de champs de particules, de l'autre côté du mur de la lumière, allant plus vite que celle-ci. Dans son livre « l'homme superlumineux », Dutheil mentionne que selon Pribram, le cortex opèrerait selon un processus mathématique de « transformations de Fourier » pour construire ces hologrammes. Il en découle l'affirmation suivante : le cortex aurait deux modes de fonctionnement. L'un, local et spatio-temporel conduisant à une perception causale de la réalité (mode de fonctionnement habituel), l'autre non local et non causal (mode plus rare) conduisant à une perception particulière et qui nous ferait percevoir les synchronicités et autres 'expériences' péjorativement 'classées mystiques'.

 

 Pour Régis Dutheil le doute n'est plus permis : il existerait un second univers complémentaire et symétrique au notre, où les vitesses sont toujours supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers, notre notion de temps n'existe plus puisqu'on peut se déplacer de manière instantanée dans le passé, le présent ou le futur. Cet univers, baptisé « espace-temps superlumineux », est le domaine des tachions. Il n'est constitué que d'informations et de conscience : toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de TOUTE l'humanité.

 

 L'univers qui nous est familier serait lui le monde « souslumineux », celui de la physique classique, un monde de bradyons, particules dont la vitesse est inférieure à celle de la lumière.

 

 Entre les deux : le monde « lumineux » de la matière avec ses luxons, particules dotées d'une vitesse égale à celle de la lumière.

En découle son application sur la nature de la conscience vue plus haut : la supra-conscience serait composée de particules superlumineuses provenant du monde correspondant. La conscience locale ou « moi sous-lumineux » appartiendrait au monde « lumineux ».

 

 Lorsqu'il y a communication de la supra-conscience vers le « moi sous-lumineux », l'information est filtrée, transformée par le cerveau en hologramme, représentant pour nous la réalité.

 

 La communication du « moi sous-lumineux » vers la supra-conscience ne se ferait que dans des cas très limités tels que les rêves, la méditation et bien sûr au moment de la mort physique. (voir chapitre NDE).

A la mort du sujet, sa conscience traverserait le mur de la lumière composé de luxons, pour intégrer l'univers de l'espace/temps superlumineux des tachyons.

 

 Le biologiste Sheldrake reprend l'ancienne notion de « champs morphogénétique » et développe le concept de « causalité formative ». L'idée en est la suivante : les phénomènes, en particuliers biologiques, sont d'autant plus probables qu'ils se produisent souvent et de ce fait la croissance et le comportement biologiques s'inscrivent dans des schémas établis par d'autres évènements similaires précédents.

 

 Dans « mémoire de l'Univers » (1988) Sheldrake met en évidence la « résonnance morphique » :

 

 « Puisque ces organismes précédents sont plus similaires entre eux qu'identiques, lorsqu'un organisme ultérieur est sous leur influence collective, ses caractéristiques morphogénétiques ne sont pas précisément définies ; elles se composent plutôt d'une combinaison de formes similaires ayant déjà existé. Ce processus est semblable à la photographie composite, dans laquelle une photo « standard » est crée grâce à la superposition de plusieurs images analogues. Les caractéristiques morphogénétiques sont de structures de « probabilité » dans lesquelles l'influence des types passés les plus répandus se combinent pour augmenter la probabilité que ces types réapparaissent ».

Pour Monroe, une OBE (voir chapitre concerné) nous plonge dans une seule réalité, celle d'un « système vibratoire (composé) de plusieurs fréquences en interaction et résonnance ».

 

 En d'autre terme, nous ne serions qu'un phénomène fréquentiel traité par notre esprit en formes holographiques variées.

 

 Nous pouvons de même constater que les NDE ont de nombreux aspects

holographiques. Les témoignages eux-mêmes s'accompagnent le plus souvent des mêmes termes tels que 'lumière', 'vibrations plus intenses', 'hautes fréquences', de 'complexité vibratoire' en se référant au son.

La notion d' « être hors du temps et hors d'espace » est très souvent employée.

 

 Le Dr Kenneth Ring, professeur de psychologie à l'université du Connecticut, conclut sur le sujet que compte tenu que l'espace et le temps n'ont plus cours dans le domaine fréquentiel et que toute localisation y perd son sens, c'est précisément ce que l'on peut s'attendre à trouver si les NDE s'accompagnent d'un état de conscience holographique :

 

 « Lors de NDE, notre esprit fonctionne en mode holographique et la lecture des 'très hautes' fréquences perçues dans  'l'au-delà' se fait selon le seul langage qu'il connait : une lecture traduite dans notre monde d'apparences 'd'ici bas'.

 

 Ce royaume est, à mon sens, constitué de structures mentales en interaction. Ces structures ou 'formes-pensées', se combinent pour donner naissance à un système d'interférences comparable à celui de deux faisceaux d'ondes lumineuses qui viennent frapper l'émulsion photosensible. Et ces images nées de l'interaction des formes-pensées n'ont pas motif d'être restituées avec un moindre réalisme que leurs cousines holographiques par le laser de la lecture. »

 Ce séjour dans le domaine holographique des très hautes fréquences est donc traduit, façonné par nos structures mentales en totale interaction recréant ainsi des formes, des personnages, des paysages qui nous sont familières.

 

 Le philosophe et scientifique Ervin Laszlo nous parle de ce champ cosmique, reliant tout à tout au plus profond de la réalité en conservant et transmettant l'information. Ce champ est connu sous le nom de 'champ Akashique' du mot sanskrit signifiant « éther » (L'Akasha signifie à l'origine, dans la philosophie hindoue, « rayonnement » ou « éclat »).

 

 Laszlo insiste sur toutes ces connexions, ces corrélations formant des réseaux, au niveau tout d'abord des quanta (voir EPR), puis entre les organismes et leur milieu (voir Coévolution), mais aussi pour assurer l'évolution cohérente du cosmos et, bien évidemment, entre les consciences d'humains même très éloignés les uns des autres.

 

 Selon Laszlo, « tous ces éléments n'ont qu'une seule et même explication : il n'y a pas seulement de la matière et de l'énergie dans l'univers, mais aussi un élément subtil mais cependant réel, soit l'information. Celle-ci prend la forme d'une « in-formation » (du latin IN, qui signifie EN, DANS) active et effective. Une in-formation de ce genre relie tout ce qui existe dans le temps et l'espace, par l'entremise du temps et de l'espace. Les connexions créées par l'in-formation dans l'espace déclenchent le phénomène que les physiciens appellent la « non-localité ». Les connexions créées par l'in-formation contenue dans la dimension temporelle provoquent le phénomène de mémoire. »

Des scientifiques tels que Nikola Tesla, David Bohm et plus récemment Harold Puthoff, n'hésitent pas à dire que « les interactions dans les divers domaines de la nature, de la vie et de la conscience se font par le truchement d'un champ fondamental d'in-formation qui figure au cour même de l'univers. »

 

 Ils localisent ce champ d'in-formation de la nature dans le vide quantique, ce champ d'énergie emplissant l'espace chargé de transporter lumière, énergie, pression et son.

 

 Pour l'astronaute Edgar Mitchell, le vide quantique est le mécanisme d'information holographique qui enregistre l'historique de l'expérience de la matière.

 

 L'information est transportée et transmise sous forme holographique dans le vide. Comme nous l'avons vu au chapitre 'hologramme', une image holographique est créée par le motif d'interférence de deux faisceaux lumineux. Pour Laszlo, les configurations d'interférence du vide superposées sont les hologrammes de la nature. Elles transportent de l'information sur toutes les particules et tous les ensembles de particules : « Le vide quantique est un champ holographique qui constitue aussi bien le médium de connexion que la mémoire de l'univers. »

 

 Les aspects non locaux de la conscience sont de moins en moins contestés. Tout comme Laszlo, un certain nombre de scientifiques considèrent moins le cerveau comme une « machine biochimique » que comme un « système quantique macroscopique. »

 Pour Laszlo, le système quantique n'est pas assujetti aux limites des systèmes biochimiques : « Il peut recevoir et transmettre une grande variété d'informations quasi instantanément, et présente le genre de non-localité qui prévaut dans les domaines infinitésimaux de la réalité.

 

 Si le cerveau est un système quantique macroscopique, c'est qu'il reçoit de l' « in-formation » active et qu'il est rattaché au champ reliant les quanta ainsi que les galaxies, les organismes et toute la toile de la vie. Comme ce champ Akashique relie les cerveaux et les esprits des humains, il est notre bassin d'information commune. En définitive, il est l'inconscient collectif de Carl Jung, la noosphère de Teilhard de Chardin et le champ quantique sous-jacent des scientifiques tels Erwin Schrödinger, David Bohm et Henry Stapp. »

 

 Quelle réalité pour notre monde ?

 

 Laissons la conclusion à Charles Richet, prix Nobel de physiologie en 1913 qui écrivait il y a déjà presque un siècle, dans son « Traité de métapsychique » : 

 

 « Tout sera beaucoup plus surprenant, beaucoup plus inattendu que nos faibles imaginations ne peuvent le rêver. Nous devons nous dire que la science sera transformée de fond en comble, au-delà de tout ce que les plus téméraires peuvent concevoir // Voici que nous entrevoyons tout un monde inexploré, plein de mystère encore, devant lequel nous restons muets et stupides, Hottentot devant les tourbillons de Poincaré, les ondes de Hertz, les microbes de Pasteur, ou la Relativité d'Einstein. Ce monde nouveau, c'est l'inconnu, c'est l'avenir, c'est l'espoir // Tout de même, il ne faut pas se faire trop d'illusions. Les fragments de vérités incomprises, que nous présente la science de l'occulte, nous montre la misère de notre humaine intelligence. L'astronome, en étudiant ces astres, est bien vite convaincu que l'homme est un être prodigieusement infime. De même, dans la métapsychique, quand de pâles et fugitives lueurs nous révèlent des mondes intellectuels frémissant autour de nous, et en nous, nous sentons que ces mondes nous resteront, pour toujours peut-être aussi lointains et incompréhensibles que les étoiles incompréhensibles et lointaines qui peuplent la voûte céleste. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas redoubler nos efforts et nos labeurs. Il y a là de grands mystères à approfondir. La tâche est si belle que, même si elle doit échouer, l'honneur de l'avoir entreprise donne quelque prix à la vie. »

*R. Monroe, Fantastiques Expériences de Voyage Astral, Laffont, 1990.
* K. Ring, Sur la Frontière de la Vie, Laffont, p.405.
*Science et Conscience, Ed. Stock, 1980.
*J. Staune, Science et Quête de Sens, Presses de la Renaissance, 2005.
*D. Bohm, la Plénitude de l'Univers, Ed. du Rocher, 1987.
*D. Bohm et D.F. Peat, la Conscience et l'Univers, Ed. du Rocher, 1990.
*M. Talbot, L'Univers Est un Hologramme, Ed. Pocket, 1995.
*B. Dutheil, L'Univers Superlumineux, Ed. Sand, 1994.
*R. Dutheil B. Dutheil, L'Homme Superlumineux, Ed. Sand, 1990.
*R. Sheldrake, La Mémoire de L'Univers, Ed. du Rocher, 1988.
*K. Wilber, Le Paradigme Holographique, Ed. Eveil, 1984.
*R. Sheldrake, Une Nouvelle Science de la Vie, Ed. du Rocher, 1985.
*E. Laszlo, Science et Champ Akashique tome1, Ariane Ed., 2005.
*E. Laszlo, Science et Champ Akashique : L'Emergence d'une Vision Intégrale de la Réalité tome2, Ariane Ed., 2008.

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