Physicologramme

« Asseyez-vous devant les faits comme un enfant, prêts à renoncer à toute opinion préconçue. Suivez humblement la nature, dans quelque abîme qu’elle vous mène, où vous serez voués à ne jamais rien comprendre », nous propose T.H. Huxley.

 Mais, succinctement, quels sont les faits présentés par nos astrophysiciens sur la supposée création de notre univers ? 

 

 * Avant 10-43 sec : Le temps, l’espace et toutes les grandeurs physiques usuelles se mêlent inextricablement : c’est l’ère, dite de Planck, à durée indéterminée, dominée par les champs quantiques. Seul règne le vide quantique, bouillonnant d’énergie et de particules virtuelles.

 

 * De 10-43 à 10-32 sec : la température chute. Les particules hyper massives initiales se désintègrent pour engendrer les quarks électrons et autres neutrinos. C’est la période inflationniste, expansion de l’univers.

 

 * De 10-32 à 10-6 sec : Les quatre interactions fondamentales régissant l’univers actuel sont découplées. L’univers est formé d’un plasma de quarks et de gluons. 

 

 * De 10-6 à 100 sec : les quarks se rapprochent trois par trois pour former les premiers protons et neutrons. A 100 sec les protons s’assemblent.

 

* 380000 ans : L’univers devient transparent au rayonnement, émet son premier signal électromagnétique « le rayonnement de fond cosmologique ».

 

 * 1 million d’années : les électrons se combinent aux noyaux pour former les premiers assemblages électriquement neutres : les atomes d’hydrogène et d’hélium. Puis, à basse température, les atomes eux-mêmes s’ associent en molécules. Naissance de vastes nuages d’ hydrogène moléculaire.

 

 * De 200 millions à aujourd’hui : naissance d’une structure astronomique, galaxies ou amas de galaxies. Les étoiles naissent et meurent, fabriquent les éléments lourds et les essaiment dans le milieu interstellaire. Autour d’elles naissent des planètes. Notre système solaire s’est formé voici 4,5 milliards d’années, soit 9 milliards d’années après le Big Bang ».

 La notion d’espace a beaucoup évoluée ces dernières décennies. La fin du déterminisme absolu, stigmatisé par la physique newtonienne (théorie de la gravitation) et les théories laplacienne (selon lesquelles il existerait un ensemble de lois scientifiques permettant de prévoir toutes évolutions dans l’univers, même celles du comportement humain !), fut prononcée, respectivement, par Einstein et sa théorie de la Relativité, puis par la mécanique quantique formulée par Heisenberg, Schrödinger et Dirac.

 

 Mais quels bouleversements ont suscité ces deux monuments de la physique moderne ?

 

 Selon le principe de Relativité, les lois de la physique doivent être les mêmes partout dans l’univers, et cela quelle que soit la vitesse de l’ observateur avec une limite supérieure constante : la vitesse de la lumière. L’exemple le plus usité est celui du train : vous regardez par la fenêtre et vous vous demandez si c’est votre train ou celui d’à côté qui se déplace. Dans un train, quand nous marchons ou quand nous jouons aux dés, tout se passe comme si le véhicule était immobile. D’où cette relativité du mouvement.

 

 On ne peut donc pas s’apercevoir de l’état de mouvement d’un système inertiel (dans lequel le principe d’inertie est vérifié), en menant des expériences dans celui-ci, car leurs résultats seront toujours équivalents. Cette relativité restreinte (uniquement valable dans ces systèmes inertiels particuliers) fut étendue à tous les systèmes de références et devint la relativité générale.

 

 Toutefois, Einstein défendait l’idée d’un univers fixe (il ne change ni dans le temps, ni dans l’espace), alors que la résolution de ses équations en démontrait le contraire : un univers en expansion et par conséquent un «commencement» de son espace-temps. Il était clair que la théorie de l’infiniment grand ne traitait que partiellement la compréhension de l’univers. La mécanique quantique pouvait alors entrer en scène pour nous plonger dans l’univers de l’ infiniment petit.

 Cette théorie est basée sur le principe d’ incertitude d’ Heisenberg selon lequel les vitesse et position d’une particule ne peuvent être mesurées simultanément avec précision, aussi perfectionné l’instrument de mesure soit-il. C’est le flou quantique. Le principe d’ incertitude s’ applique aussi à l’ énergie et à la durée de vie d’une particule. L’acte d’observation même, influence les résultats : les photons de la lumière utilisée interagissent avec la particule observée et fausse donc l’expérience en augmentant le flou de son mouvement. Inversement si nous diminuons l’intensité de la lumière, nous augmentons le flou de sa position.

Récapitulons : l’espace absolu n’existe pas, l’observation est relative selon le mouvement de l’observateur et la certitude de pouvoir tout mesurer n’est qu’ utopie.

 

 A ceci, rajoutons la théorie du chaos (notion intuitive d’ordre, pour un mouvement chaotique donné) qui se rattache à la notion d’imprévisibilité à long terme…

 

 David Bohm en donne l’exemple suivant : « prenons le mouvement d’un océan qui vient se briser contre les rochers du rivage. A première vue il semble totalement irrégulier, pourtant en y regardant de plus près on voit de nombreux sous-ordres faits de courants et de tourbillons. Le terme chaotique donne une bonne description de l’ordre qui existe dans un tel mouvement. Dans le contexte d’un ordre visible à l’œil d’un observateur attentif, ce mouvement contient un nombre de sous-ordres qui est loin d’être aléatoire. Néanmoins, pour un spectateur plus éloigné, ces sous-ordres sont si infimes qu’ils ne seront plus visibles, et l’ordre sera jugé aléatoire ».

 

 Nous voyons bien que rien n’est simple…

 

 Notre logique, notre pensée ne peut prétendre décrire la réalité dans son ensemble, puisqu’elle se crée des paramètres, des structures, des limites dans la perception. Si nous regardons la Nature à travers une fenêtre, nous n’aurons qu’une vue partielle, d’autant plus si nous avons fermé celle-ci et que nous n’observons qu’à travers des petits carreaux opaques !

 

 « La subtilité de la nature est plusieurs fois supérieure à celle des sens et de l’ entendement » nous dit Sir Francis Bacon.

 

 C’est donc bien cette constante abstraction utilisée par les scientifiques, qui individualise les phénomènes observés. On crée des objets, des formes, des structures, on les nomme, on les étiquette, on les classe : l’Humanité ne se prendrait-elle pas pour Dieu ?

 

 Ne serions-nous pas tels que ces chats dormant, lors d’expériences réalisées sur le sommeil, et reproduisant les gestes et mouvements effectués dans la journée (attraper une souris, sauter d’un mur…) ?

 

 Ne serions-nous pas comme ce félin, croyant évoluer dans un monde réel de plus en plus statique, indépendant et permanent où notre ego ne ferait que décupler cette sensation, alors que tout n’est qu’ interdépendance et impermanence ?

 

 Mais il est indéniable que cette fragmentation conceptuelle du vide devient progressivement caduque, de part le raisonnement même des scientifiques.

 

 Dans l’infiniment petit, la théorie quantique démontre bien que tout n’est qu’histoire d’ interdépendance, d’ interaction de la particule avec l’univers dans son ensemble.

 

 L’expérience du paradoxe EPR (réfléchie par Einstein, Podolsky et Rosen, puis vérifiée expérimentalement presque cinquante ans plus tard), confirme merveilleusement bien cette approche globale. Sans rentrer dans des explications proprement techniques, l’ expérience peut se résumer ainsi : prenons une particule se divisant spontanément en deux photons (particules de lumière) A et B. Ces derniers prennent des directions opposées, conformément aux lois de symétrie. À l’aide d’un appareil de mesure, nous constatons que, quelque soit les distances séparant A et B, lorsqu’un choix de direction devait être fait (mise en place d’un dispositif expérimental approprié), la corrélation entre les deux photons était instantanée.

 

 En d’autre terme, B sait en permanence ce que A fait, et réagit en parfaite harmonie à ses choix directionnels, et, répétons le, quelque soit la distance les séparant. C’est donc bien une loi universelle : Tout n’est qu’interaction. Et le plus étonnant dans cette expérience est le fait que dans ce monde subatomique, une « information » semble pouvoir se propager dans l’espace infini. Les limites imposées par la vitesse de la lumière n’a ici plus lieu d’être : l’information est instantanée.

 

 Une telle similitude se retrouve dans le monde macroscopique, avec l’expérience du pendule de Foucault. À l’aide d’un pendule attaché à la voûte du Panthéon à Paris, Foucault observa qu’une fois ce dernier lancé, son plan d’oscillation pivotait autour de l’axe principal. Il en déduisit que malgré les apparences, le plan ne bougeait pas mais que seule la Terre tournait. Foucault n’avait pas alors mesuré la portée réelle de son expérience et en réalisant une série de mesures en rapport avec l’influence d’amas galactiques, dont nous nous épargnerons les modalités, nous avons pu constater que le comportement du pendule était tributaire de la totalité de l’univers, et donc de la masse qu’il représentait.

 

 C’est l’hypothèse qu’avait avancée le physicien autrichien Ernst Mach selon laquelle la masse d’un objet est déterminée par la distribution de toute la matière dans l’Univers.

 Tout ceci pour démontrer que tout est lié et que la notion d’espace et de temps s’en trouve quelque peu chahutée. Mais poussons un peu plus nos investigations et analysons le « matériel » mis en présence lors de ces deux précédentes expérimentations : d’une part des photons, d’autre part un pendule et des amas galactiques. Donc en finalité, juste un amoncellement de quarks, particules élémentaires constituant la matière comme nous l’avons vu précédemment.

 

 Donc si nous avons bien compris, nous parlons de vide puisque les « briques élémentaires » n’existent pas en soit, et font partie, comme tout le reste, d’un concept.

 

 François Jacob écrit à ce propos : « il parait donc clair que la description de l’atome donnée par le physicien n’est pas le reflet exact et immuable d’une réalité dévoilée. C’ est un modèle, une abstraction, le résultat de siècles d’efforts de physiciens qui se sont concentrés sur un petit groupe de phénomènes pour construire une représentation cohérente du monde.

 

 La description de l’atome parait être autant une création qu’une découverte ».

 

 Essayons d’expliquer, de « modéliser » ces phénomènes à l’aide de jouets universels tels que des légos : avec des pièces identiques, de même couleur et de même forme, nous allons construire une maison. Avec les quarks, nous pouvons créer des atomes, des cellules jusqu’aux macromolécules qui finiront par donner une forme particulière à laquelle nous donnerons un nom. Nous pouvons de même, en démontant notre précédente construction, réaliser avec ces mêmes légos une girafe. Seule la complexité de structure s’ est modifiée. Nous allons donner alors un nouveau nom à notre réalisation, puisque son apparence s’est modifiée.

Le plus difficile à comprendre à ce stade, est la non existence d’indépendance de l’objet. Une nouvelle forme est apparue mais elle n’a une existence propre que dans notre conscience.

 

 Rappelons nous ce que dit la mécanique quantique : la matière et la lumière peuvent être à la fois onde et particule. Cette théorie a mis fin à l’image Laplacienne d’un univers complètement déterminé. Ces particules qui constituent notre maison et donc notre girafe, ne sont que des ondes. Vous me répondrez que vous savez quand même bien qu’une girafe n’ondule pas (sauf au niveau du cou peut-être…) mais que ce que vous voyez est bien concret. Et c’est bien là que le problème réside : l’observation.

 

 Toute mesure, en d’autres termes, toutes observations, perturbent le phénomène qu’elle étudie : c’est le fameux principe d’incertitude de Heisenberg. Nous observons une particule qui devient onde une fois l’observation terminée.

 

 La réalité n’est donc pas indépendante de l’observation. Le physicien Erwin Schrödinger émit l’hypothèse suivante : plaçons un chat dans une chambre où se trouve un flacon de cyanure. Au dessus de ce dernier est suspendu un marteau dont la chute dépend de la désintégration spontanée de substance radioactive. Au bout d’un certain temps, une première désintégration a lieu, le poison s’écoule et le chat meurt. Le problème posé est de savoir à quel moment cet enchaînement fatal pour le chat va se réaliser. Tout ce que nous pouvons en déduire n’est que d’ordre hypothétique : au bout d’une heure, la probabilité que la désintégration s’effectue ou non est de 50 %. La question alors en suspens est de savoir quelle est la réalité à l’intérieur de la chambre. Seule l’observation déterminera le destin de notre félin.

 

 C’est donc notre vision, ou plutôt l’interprétation que nous en avons faite, qui crée un objet statique, séparé de son milieu.

Assimilons une onde a notre index se déplaçant d’un mouvement constant de la gauche vers la droite de notre champ de vision. Si notre regard se fixe sur un point dans l’espace, la perception de notre doigt ne sera que brève et surtout statique, alors que nous simulons un mouvement .

 

 Nous pensons évoluer dans un monde rempli d’objets alors que tout n’est que corrélation et changement. Notre corps parait figé alors que chaque seconde des milliards de cellules y meurent et naissent et échangent avec le reste du monde. L’air que nous respirons est le même que celui que notre chien vient de rejeter et l’eau que nous buvons le rejet de nos égouts recyclés. Qui peut nous définir dans l’infiniment petit, la frontière entre la mer et le ciel, entre les racines de l’arbre et son substrat ou une femme enceinte et son fœtus.

 Pourquoi ce qui n’a pas d’existence réelle à l’observation dans le monde microscopique, devient-il tangible, concret à l’ échelle macroscopique ?

 

 La vision, sens le plus commun utilisé expérimentalement, se définit par la transmission d’une information sous forme de rayons lumineux, formant une image sur la rétine, puis véhiculée par le nerf optique jusqu’au cortex.

 

 Mais ce que perçoit l’observateur n’est pas en rapport avec l’image même formée sur la rétine. Ce qu’il voit dépend intimement de son expérience, de ses connaissances acquises, de ses fameux concepts. Il observe en fonction de l’idée préconçue et de l’ attente qu’il a.

*

 L’observateur individualise tout simplement le phénomène en le rendant immuable et en l’ affublant de caractéristiques propres.

 

 On peut dire que l’observation est guidée par l’idée qu’on a de l’observé, en d’autre terme on ne voit que ce qu’on veut bien voir. Tout comme en science, l’expérience est guidée par la théorie. Einstein disait : « c’est la théorie qui décide de ce que nous pouvons observer ».

 

 Le problème majeur qui en découle, est la non fiabilité de l’ensemble des données observées, car elle forme la base de validité d’ une théorie scientifique.

 

 Popper nous présente sa juste vision de la situation : « la base empirique de la science objective ne comporte donc rien d’ « absolu ». La science ne repose pas sur une base rocheuse. La structure audacieuse de ses théories s’édifie en quelque sorte sur un marécage. Elle est comme une construction bâtie sur pilotis. Les pilotis sont enfoncés dans le marécage mais pas jusqu’à la rencontre de quelque base naturelle ou « donnée » et, lorsque nous cessons d’essayer de les enfoncer d’avantage, ce n’est pas parce que nous avons atteint un terrain ferme. Nous nous arrêtons, tout simplement, parce que nous sommes convaincus qu’ils sont assez solides pour supporter l’édifice, du moins provisoirement ».

 

 Nous retombons systématiquement sur la même conclusion : tout est fonction de l’interprétation, et elle est unique pour chaque observateur.

 

 La girafe aura certes une dénomination commune, caractéristique à une population donnée, mais sera perçue esthétiquement de façon personnelle par chaque individu. La science n’ échappe pas au principe : chaque chercheur aura une perception unique pour un même modèle théorique. David Bohm nous dit: « une interprétation, telles que celles, diverses, de la théorie quantique, n’est en aucun sens une déduction tirée de faits expérimentaux ou de la mathématique d’une théorie. 

 C’est plutôt une proposition de ce que pourrait signifier cette théorie au sens physique et intuitivement compréhensible. Ainsi toute interprétation apporte à la théorie quelque chose qui ne se trouve ni dans les observations ni dans les équations. Cet élément additionnel provient d’un très vaste domaine qui s’ étend au-delà de ce qu’on prend normalement pour la science, et qui inclut la philosophie et la sensibilité esthétique ».

 

 Cette approche interprétative de l’observation expose bien la difficulté que rencontre peu à peu la physique pour décrire la réalité. Le reproche fait à la science est bien plus profond que ce manque de vision globale.

 

 C’est notre propre idée du monde qui en est bouleversée. Par leur approche conceptuelle, les scientifiques nous « formatent » insidieusement.

 De par leur spécialisation, de plus en plus technique, ces chercheurs arrivent à compartimenter le réel et nous restituent une image très individualiste des choses. Nous isolons la matière pour mieux la définir, là où tout n’est que continuité et interdépendance.

 

 Comment concevoir une réalité cachée, qui ne se laisserait approcher que par une poignée de « chercheurs » privilégiés. Par définition, le réel est bien ce que nous percevons, ce qui se présente là devant nous, sans aide extérieure. Mais les sens, tel que la vue ou l’ouïe, ne donnent que très peu de renseignement sur la vérité. Ils ne créent eux aussi que des concepts bien ancrés dans notre conscience.

 

 L’ esprit est le seul moyen par lequel nous pouvons reconnaître ce qui est ou qui n’est pas.

 

 Tout doit et d’ ailleurs commence à changer. Une nouvelle vision du monde semble enfin se dessiner. Le grand physicien Niels Bohr dit à propos de ce changement : « le vaste élargissement de notre expérience durant ces dernières années a mis en lumière les insuffisances de notre naïve conception mécaniste et, en conséquence, a ébranlé le fondement sur lequel se basait l’ interprétation habituelle de l’ observation ».

 

 La physique atomique, en observant l’infiniment petit, permis aux scientifiques d’ interpréter d’une façon novatrice la nature essentielle des choses. L’ aspect sécurisant d’un déterminisme absolu laisse place, peu à peu, au vertige d’un univers où le rationnel n’a plus cours. Nous arrivons sans doute à la croisée de deux chemins : celui de l’occident, prônant une conception raisonnée et logique de notre univers, et celui de la philosophie orientale pour qui, depuis déjà bien longtemps, notre langage commun ne peut traduire la réalité.

Y-a-t-il plus de Trois Dimensions..?

*Larousse, Chronologie d’Histoire des Sciences, Larousse, 1997.
*J. Guitton, G. et I. Bogdanov, Dieu et la Science, Ed. Grasset, 1991.
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*S. Hawking R. Penrose, La Nature de L’Espace et du Temps, Ed. Gallimard, 1997.
*R. Feynman, La Nature de la Physique, Ed. du Seuil, 1980.
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*M. Ricard et T.X. Thuan, l’Infini dans la Pomme de la Main, Nil Ed., 000.

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